La Civilisation Maya

4 mai 2014

La civilisation maya (vers 300 av J-C – 1541 ap J-C) fut sans conteste la plus prestigieuse de toutes celles que connut l’Amérique ancienne. L’on se demande donc quelle était leurs spécificités. Il nous incombe donc de répondre a cette question par la suite.

Pendant plus de V siècles, la civilisation maya s’épanouit dans trois régions à savoir : les hautes terres et les forets pluviaux du Nord du Guatemala, la région de Belize et la péninsule du Yucatan. Cette civilisation était organiser en cites Etats indépendantes, constitués d'une grande ville capitale, de villages et de territoires agricoles. Les royaumes étaient souvent en guerre les uns contre les autres pour le contrôle du territoire, chacune étant dirigées par un chef héréditaire appelé Mah kina ou Grand soleil (d’autant plus que la succession se faisait par mode patrilinéaire). Ces souverain qui se revendiquait une ascendance divine, inscrivaient leur filiation sur les monuments et les murailles ; et leur cérémonie d’intronisation s’accompagnait vraisemblablement des sacrifices humains faits aux dieux.

Notons aussi que les Mayas de l'époque mésoaméricaine croyaient que les grandes grottes, appelées "cenotes", étaient les repères des dieux et que ceux-ci pouvaient avoir diverses apparences la nuit et le jour. C’est pour cela qu’une légende maya raconte qu'un dieu tout puissant, appelé Itzamna, était à l'origine de la création du monde. Ce dieu serait marié à la déesse de la lune, appelée Ixchel, et ensemble ils auraient eu plusieurs enfants;

leurs fils seraient les dieux du maïs (Yum Kah), du commerce, des sacrifices et des étoiles.
leurs filles seraient les déesses de l'eau, de la nuit et du paradis.

Au niveau des croyances, les Mayas croyaient que l'univers était divisé en trois grandes entités différentes: Le ciel, la terre et le monde inférieur et que chacune de ces entités avaient son dieu.

En outre l’une des caractéristiques majeurs des mayas fut la splendeur de leurs architectures de pierres telles que les temples pyramides de Tikal, le temple du soleil, le palais de Palenque, le palais de Tulum, la muraille de Bonampak, la pyramide de Kukulcánetc.

Par ailleurs, nous pouvons aussi dire que l’une des specificites de la civilisation maya est leur écriture en images gravées appelé « glyphes » qui leur permettait de raconter les événements importants survenus dans la vie des hauts dignitaires et aussi relater les différentes guerres de conquêtes qu’ils ont entretenus.

L’on peut aussi s’attarder sur leur système de consignation du temps : « long comptage ». En effet les mayas disposaient en fait de deux calendriers. L’un de 365 jours repartis en 18 mois de jours et l’autre de 260 jours repartis en période de 13 jours que seul les prêtes astrologues pouvaient lire. Ceci est d’autant plus vrai en ceci que les Mayas avaient fait de très grandes recherches dans les domaines de l’astrologie et de l’astronomie ce qui leur permettaient de prédire l’avenir et c’est pour cela qu’ils avaient inventes le calendrier a 260 jours car celui-ci les permettait de prédire l’avenir du clan et par la suite d’écarté le mauvais sort. Par exemple grâce a ce calendrier, on pouvait prédire la naissance et la vie d’un bébé, et s’il naissait un jour néface, la cérémonie au cours de laquelle il recevait un nom était reportes a un jour propices selon le calendrier.

Au terme de ce travail qui portait sur la spécificité de la civilisation Maya, l’on peut dire que cette civilisation fut grande a cause de ses grandes avancées scientifiques dans le domaine de l’astrologie et de l’astronomie ainsi que dans le domaine architecturale comme le prouve les grandes cites bâtis par ce peuples au destin incroyables. Et surtout grâce a son écriture en Glyphes qui a permis a bon nombres de savants pour comprendre leur histoire et la réécrire. Et qu’il nous incombe de retracer le parcours de ce peuple afin d’en apprendre beaucoup.

BIBIOGRAPHIE

Baudez, C-F., et Picasso, S., Les cites perdues des mayas, Paris, Gallimard, 1987.

Baudez, C-F.et Becquelin, P., Les Mayas, Paris, Coll. L’univers des formes, Gallimard, 1984.

Bancroft-Hunt, N., Atlas historique de la Méso-Amérique, 2008.

Gendrop, P., les Mayas, Paris, PUF, 1985.

Mirza, S., Mayas-Aztèques-Incas, Milan, Coll. Encyclopes, Édition milan, 2001.

Soustelle, J., Les Mayas, Paris, Flammarion, 1982.

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