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Le blog de EBOUANEY JORESS
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4 mai 2014

L'organisation economiques dans la Rome antique

Sommaire 

                                                Introduction

 

  1. I.                   Les moyens économiques  dans l’empire romain

 

  1. A.    L’agriculture et l’élevage

 

  1. B.    L’industrie et l’artisanat

 

  1. C.     Les échanges  et le commerce

 

  1. II.                 Les systèmes économiques dans l’empire romain
  1. A.    Le principat

 

  1. B.    Le dominat

 

  1. III.              Les problèmes de l’économie romaine
  1. A.    Le problème des dettes

 

  1. B.    Les dépenses

 

              Conclusion

 

Introduction

 

Pris dans un sens général, l’économie se définit comme étant la production, l’échange et la consommation des biens[1].  Dans le cas précis de la Rome, l’économie a toujours été d’un intérêt majeur. L’on se demande donc comment était organisée l’économie dans l’empire romain. Pour répondre  a cette question  nous essayerons d’abord de présenter les moyens  économiques dans la Rome  antique, puis les systèmes a caractère économique et enfin les problèmes de l’économie romaine.

 

 

 

  1. I.                  Les moyens économiques dans l’empire romain

 

L’économie sous la Rome antique s'est fortement développée à partir du IIe siècle av. J.-C. en même temps que l'expansion territoriale. Cette croissance est due à plusieurs facteurs que nous étudierons  par la suite.

 

 

  1. A.   L’agriculture et l’élevage

 

Bien que l’agriculture romaine soit en majeur partie  une agriculture de subsistance, la Rome antique disposa de vastes domaines agricoles[2] . Au Ier siècle, l'importance de l'esclavage permit au romain de créer de vastes domaines agricoles de vigneS ou d'oliviers ce qui facilite la pratique du libre-échange. C’est pour cela que les romains furent très spécialisés dans la production de blé, des vignes et des olives.  Ce qui fait qu’au  IIe siècle av. J.-C.  Les importations de blé (sous forme de largesse) se sont multipliés  en provenance des zones comme la Sicile, la Sardaigne etc. et cela a donne lieu a un grand commerce qui a abouti aux ports de Rome et aux grandes villes (on parle de 50.000 a 100.000 hl de vins par années exportes par les romains).

En ce qui concerne l’élevage l’empire romain était  spécialiste dans l’élevage de bovins. Cet élevage  qui se faisait en majorité,  pour la force de travail de ces animaux ainsi que leurs viandes et non pour leur lait et pour leur fumier. L’on doit aussi noter que l’élevage des bovins constituait la majeure source de production de laine qui servait pour la confection de vetements romains. Par ailleurs on constata aussi un grand élevage d’équidés (chevaux, mulets, etc.) destines aux transports prives ou publics pour  répondre aux besoins des romains et précisément aux besoins de l’armée.

 

 

  1. B.   Industrie et artisanat

 

Le  domaine industriel  était  principalement primordial dans l’antiquité romaine. Ainsi bien que cela soit beaucoup plus dans le domaine artisanal, les romains disposaient de plusieurs industries (industries de bois, de textiles, etc.). Par ailleurs notons aussi  une forte industrie  métallurgique  précisément  dans le domaine des constructions navales. En effet, étant  donné que les romains étaient  de fin conquérants, la plupart de leur économie  monétaire  était  apparue avec ces trois métaux qui sont : l’or, l’argent, et le cuivre.

Les romains furent aussi de fin artisan surtout en ce qui concerne le domaine métallurgique et textiles (avec de la laine pour la confection de vêtements comme on la souligner au niveau de l’élevage). Ils étaient  spécialisés dans la fabrication d’armes (qui leur servaient a la guerre et aussi lors des combats  de gladiateurs organises dans l’Etat). Notons aussi qu’ils étaient de fin Architectes. Ce qui explique  leur haute consommation de pierre (pour l’édification de bâtiments, ou pour la sculpture) et de l’argile (pour la céramique). 

 

  1. C.   Les échanges et le commerce.

 

Il est notable que Rome fut sous l’empire un centre  de production et d’échange  des richesses considérables. On constatera donc au IIe siècle av. J.-C. que la présence  des marchands   "affairistes" étrangers  va s’accroitre a Rome, pareil pour la présence des marchands, des banquiers affairistes ou publicains romains a l’étranger (en Espagne, Narbonnaise, Asie…).

De même que les échanges, le commerce  va connaître un essor dans l’économie  romaine. En effet, le  développement  des moyens de transports (routes, attelages, ports, navires, etc.), et la présence d’une monnaie romaine (bien que le sujet monétaire a Rome  est  un peu controverser) ont bustes le  commerce romain a une grande échelle. Ce qui a donne lieu a la création de plusieurs ports commerciaux (exemple : port de Rome). Notons aussi que  des impôts étaient prélevés sur les marchés. Les taxes n'étaient pas très lourdes (À Oxyrhynchos, elles étaient de 1 obole par jour et par étal. Les impôts pouvaient, selon les régions représentées jusqu'à 1 % des ventes)ce qui facilitait la tache aux commercants.

 

  1. II.               Les systèmes   économiques  dans l’empire romain

 

Il s’agit ici de s’intéresser au caractère économique des différents  systèmes politiques dans l’empire romain.

 

  1. A.   Le Principat

Sous le règne d’Auguste, l’organisation censitaire de l’Etat fut à plusieurs reprises reformée ou restaurée. Ainsi durant son règne, l'empereur assume le contrôle des finances (notons que Auguste mettra  en place un système, qui laisse au sénat le contrôle, mais uniquement en apparence). Auguste crée de nouvelles taxes (vectigalia) par exemple le 1 % sur les ventes et les mutations, la vicesima libertatis et hereditarium, la taxe de 5 % sur les affranchissements et les successions qui passera à 10 % sous Sévère, une taxe sur les célibataires (aes uxorium). Les autres prélèvements continuant à exister. Les particuliers comme des provinces (or coronaire), lors des événements, font des dons directs à l'empereur.                                                                     Le trésor, comme l'empire, est alors découpé en provinces. Les trésors publics locaux, toujours appelés Ærarium, sont sous la dépendance du fiscus, trésor central, aux mains de l'empereur. Il y a confusion entre les biens de l'empereur et biens de l'État. Le fiscus voit initialement le jour comme un fonds privé et est géré par les rationalis. Le système de distribution semble alors fonctionner bien que le pouvoir central fasse souvent effectuer des transferts de fond. Peu à peu, le fiscusenglobe tous les fonds publics du pouvoir central.   Caligula crée une taxe sur les procès qui disparaîtra avec lui, Vespasien créé une taxe sur les latrines. Sous Hadrien, le fiscus est mis sous la responsabilité d'un chevalier romain. À partir de Dioclétien, tout l'empire est soumis à l'impôt foncier (capitatio terrena). Le système de fermage disparaît peu à peu.

 

 

 

  1. B.   Le dominat

Au IIIe siècle, plus certainement sous Septime Sévère, le trésor impérial a été divisé enpatrimonium, biens privés de la maison royale et le fiscus. Après la crise du IIIe siècle, Dioclétien effectue une réforme profonde, le trésor dépend de nouveau directement de l'empereur. Sous Constantin Ier émerge un embryon de ministère des finances, le comes sacrarum largitionum réunissant le fiscus et les Ærarium.Le comes sacrarum largitionumétait responsable de la récolte des impôts, taxes et tributs, des mines, des budgets des administrations. Sous le comes sacrarum, dans chaque diocèse se trouvaient les comes largitionum dirigés par les rationales summarum. Ces agents, les décurions, membres des administrations territoriales appelées curies, étaient les fonctionnaires les plus visibles aux IVe et Ve siècles. Seuls les magister officiorum et les comes rerum privatarum pouvaient contrer le pouvoir politique ou financier des comes sacrarum largitionum. Le magister officiorum prenait les décisions militaires et de renseignements les plus importantes, gérait le budget pour les monuments, etc. Le comes sacrarum largitionum devait avoir une autorité partielle sur ces décisions. Des nouveaux impôts directs en espèces apparaissent, comme la collatio glebalis pour les terres sénatoriales et le chrysargyre pour les marchands.

 

 

 

  1. III.           Les problèmes de l’économie romaine

Ici il s’agit pour nous de nous intéresser aux  difficultés  financières que va subir l’empire romain.

 

  1. A.   Le problème des dettes

Parlant du problème des dettes, l’attitude d’Auguste fut peut être moins traditionnelle. En effet en  l’an 7 av J-C, Auguste profita des rentrées du trésor[4]  pour prêter pour une durée  de trois ans et ceci sans intérêt. Cela permis donc aux préteurs de rembourser leurs débiteurs et leur donnait largement le temps de rembourser a l’Etat (a Auguste). De cette manière  Auguste réussit à diminuer les heurtes occasionnés chaque jour entre préteurs  et débiteurs. Notons aussi que sans ces trésors (de guerres, de confiscations, etc.) Auguste n’aurait pas pu diminuer ainsi le problème de dettes à Rome.

 

 

  1. B.   Le problème des dépenses.

 

Sous la République, les magistrats n'étaient pas payés, les colonies et les municipes étaient autonomes. Par contre les gouverneurs des provinces reçoivent des indemnités et les esclaves publics un petit salaire. Sous l'empire les charges augmentent brusquement suite à la formation du corps des fonctionnaires impériaux en constante croissance. Selon Vespasien, le budget pour les fonctionnaires était de 40 millions de sesterces. Par ailleurs, bien  que durant l'empire la Rome fut considérée comme la plus riche des régions a cause de son PIB estimé à de 40 %à 60 %  plus élevé que dans le reste de l'empire. Les dépenses étaient colossales. En effet, les fonds de l’Etat servaient aux responsables politiques, par le principe du clientélisme, à se maintenir au pouvoir. Ils servaient aussi a la constructions d’édifices, et aussi a entretenir l'armée ou encore pour offrir des services, qui pourraient s'apparenter à nos services publics, pour par exemple certains termes, l'approvisionnement en eau, les cultes religieux publics, la médecine, les spectacles subventionnés (théâtre, Cirque, Jeux, festivals religieux) et surtout des distributions de nourriture gratuite à Rome, voire d'argent aumône. Ainsi l’Etat dépensait beaucoup ses fonds à plusieurs buts.

  

 

Conclusion

 

En définitive on peut dire que l’économie  sous la Rome antique s'est fortement développée à partir du IIe siècle av. J.-C. ceci en même temps que l'expansion territoriale. Et comme nous l’avons vu dans les moyens économiques de l’empire romain, cette croissance est due à plusieurs facteurs. D'une part a cause de l’agriculture, l’élevage, l’industrie, l’artisanat et surtout grâce aux échanges et au commerce. D’autre part grâce aux différents systèmes qui se sont succédés (de la république au principat, du principat au dominat). Par ailleurs l’on a aussi mis l’accent sur les différents  problèmes auxquels étaient  confrontés  l’empire et les différentes  solutions adoptées. En clair,on peut donc conclure en disant que l'effondrement du système financier est une des raisons estimées du déclin de l'Empire romain . 

 

Références et sources bibliographiques.

 

 

  • Ø Ouvrages

 Andreau, J., L'économie du monde romain, Paris, Éditions Ellipses, 2010.                                                                

Blanqui, A., histoire de  l’économie  politique en Europe  depuis les anciens jusqu'à nos jours, paris, 1837.                                                          

Lamboley, J., Lexique d'histoire et de civilisation romaine, Éditions Ellipses, 1998.

Nicolet, C., Rendre a César : Economie et Société dans la Rome antique, paris, Gallimard, 1988.          

 

  • Ø Articles

 Dion, « Projetti di riforme economiche e fiscali  in uno storico dell’eta dei severi », studi in honore di A. fanfani, Milan, 1962, pp 1-56.                              

Firpo, L., « il pensiero economico dei romani », in storia delle politiche, economique e sociali, Tome I, Turin, UTET, 1982, pp 877-960.       

 

  • Ø Source électronique

www.wikipedia.com

 

[1] Notons ici qu’il s’agit aussi des biens appelés « services ».

 

[2] A. Blanqui, histoire de  l’économie  politique en Europe  depuis les anciens jusqu'à nos jours, paris, 1837

 

[3] Représentation du vêtu artistique des Romains antiques

 

[4] Il s’agit  des biens vacants, ceux confisqués ou encore ceux gagner durant la guerre.

 

 

Redige par Eboh Mayer et Ebouaney Joress

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Commentaires
K
Un excellent exposé, je vous félicite, toutefois, pourrez vous nous donner une idée sur le fondement politique du développement de l'économie romaine ?
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